Les années 1980 ont vu émerger la notion de « gouvernance d’entreprise » qui désigne les processus encadrant la manière dont une entreprise est dirigée et contrôlée. Les règles de bonne gouvernance qui se sont précisées durant cette période, qui fut aussi celle de la financ

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iarisation de l’économie, ont été largement influencées par cette dernière. Au point qu’elles semblent viser, pour l’essentiel,  la protection de l’actionnaire et la facilitation de la création de valeur pour ce dernier.

Pour autant récemment des voix de plus en plus nombreuses et pertinentes s’élèvent pour demander la prise en compte, dans la gouvernance, d’intérêts potentiellement contradictoires, au moins à court terme, avec celui de l’actionnaire, on peut citer l’intérêt du corps social, celui des partenaires de l’entreprise, celui des territoires. Certains vont jusqu’à exiger que la gouvernance se fixe comme objectif celui de la satisfaction d’un  intérêt supérieur à tous, celui de l’entreprise, qui serait une synthèse de tous ces intérêts contradictoires. NewCode s’inscrit dans cette tendance et  se propose de définir un cadre financier et juridique propice à cette évolution en définissant de nouvelles modalités pour l’interaction du capital humain et du capital financier au sein de l’entreprise.

Concrètement, NewCode opère en plaçant les hommes au centre de l’entreprise tout en respectant les investisseurs et en exploitant au mieux les marchés financiers, dans l’intérêt de l’entreprise.

Tour d’horizon des axes NewCode…

Une gouvernance mieux équilibrée et plus prudente grâce à NewCode

Dans NewCode, la gouvernance est débarrassée de son objectif traditionnel de création de valeur pour l’actionnaire. Elle a un seul objectif, l’intérêt de l’entreprise, qui contient l’objectif de maintenir l’intégrité de la structure financière, plutôt que de prendre des risques déraisonnables par excès de gourmandise.

Les syndicats, nouveaux alliés de la gouvernance d’entreprise

NewCode est convaincu que le capital humain doit s’organiser pour être une partie prenante compétente dans la gouvernance de l’entreprise, et pour défendre son intérêt à l’occasion des renégociations périodiques de l’accord NewCode. Au niveau central, le rôle des syndicats est donc également très important, à la fois pour la surveillance, la maintenance et l’amélioration du système et pour sa promotion auprès des pouvoirs publics par exemple. Un champ d’intervention nouveau, certes exigeant mais passionnant s’ouvre ainsi aux comités d’entreprise, représentants du personnel et délégués syndicaux.

Responsabilisation du corps social

La participation des salariés à la gouvernance de l’entreprise (comme la responsabilisation du corps social sur le maintien d’une performance minimale) permettent à la fois :

  • de poser et partager un diagnostic plus tôt,
  • de travailler les solutions en amont,
  • de rechercher les meilleurs compromis pour l’entreprise,
  • et d’assurer leur mise en œuvre avec une plus grande acceptabilité

La transparence, la responsabilisation des acteurs et la qualité du dialogue social, ancrés dans l’ADN de NewCode, sont des atouts essentiels pour réussir les transformations majeures de l’entreprise, y compris les plus douloureuses.

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